La question du morphotype revient très régulièrement dans le domaine de la musculation. Ta morphologie est généralement séparée en 3 profils différents : Ectomorphe, Mésomorphe et Endomorphe.
Beaucoup se réfugient dans ces cases pour se trouver des excuses vis-à-vis de leur condition physique. « Non mais tu sais moi ça sert à rien que je perde du poids, je suis endormorphe, c’est comme ça ».
Si toi aussi tu souhaites aller plus loin que ces simples termes et comprendre le fonctionnement de la génétique du corps humain, tu es au bon endroit.

À quoi correspondent ces 3 morphotypes ?
Comme je te l’ai expliqué, il existe trois catégories ou l’on peut placer les différentes morphologies (oui c’est très réducteur).
- L’ectomorphe : Pas de chance, c’est celui des 3 qui est tout maigre et qui a du mal à prendre du poids malgré le fait qu’il mange beaucoup.
- L’endomorphe : Lui c’est le pire de tous, il aura beau faire ce qu’il veut il restera gras. Il pourra tester tous les régimes qu’il voudra, c’est perdu d’avance !
- Le mésomorphe : Nous avons notre grand gagnant ! C’est le type de morphologie dont tout le monde rêve. Quels chanceux ces mésomorphes même en restant sur le canapé ils ont des corps d’apollon !
Bon, j’espère que tu auras compris que tout ça est du second degré, je n’approuve absolument pas cette hypothèse.

Alors tous les corps sont égaux ?
Et non, toujours pas ! La génétique a tout de même une place très importante dans la construction d’un physique. Seulement il n’y pas que 3 types de corps, il y en a une infinité.
En réalité, il faut voir ta morphologie comme un point de départ. Si tu t’en donne les moyens, même avec une génétique défavorable tu peux avoir un bon physique.
Au contraire, si tu as une hygiène de vie déplorable et que tu ne t’entraînes pas, ne viens pas me demander quel est ton morphotype. Même avec la meilleure des génétiques tu n’auras pas un super physique.
Les signes d’une bonne génétique
Tu peux savoir très rapidement si tu as une morphologie et une génétique propice à la construction musculaire. Voilà 3 signes que tu peux regarder dès maintenant.
1. La pilosité
Forcément, si à 19 ans tu as une barbe de viking et un corps poilu, tu auras plus de chance d’avoir un physique impressionnant. Au contraire si tu n’as pas un seul poil sur le menton, tes niveaux de testostérones sont un peu plus bas. Mais encore une fois, avec de l’entraînement et une bonne nutrition rien ne t’empêche d’avoir un bon physique.
2. Le poids de ton squelette
Probablement le facteur le plus important. Plus tes os vont être larges et gros et plus ils vont pouvoir soutenir de masse musculaire. C’est logique dis comme ça mais avec un squelette tout fin tu n’auras certainement pas le physique de mister olympia. Même si pour lui il n’y pas que le poids du squelette qui compte si tu vois ce que je veux dire.
3. La taille de ton index par rapport à ton annulaire
Ça parait bête dit comme ça mais c’est très sérieux. Ta main peut te montrer si tu as un bon potentiel génétique. Pour cela place ta main à plat sur une table, serre tes doigts et compare la taille de ton index et de ton annulaire.
Si ton annulaire est plus grand que ton index, tu as un bon potentiel génétique (voir infographie ci-dessous).

Conclusion : savoir quel est mon morphotype ?
Comme tu as pu le comprendre, se poser la question « quel est mon morphotype » ne rime à rien. La génétique ne se résume pas à 3 physiques types mais à une infinité. Il existe néanmoins des signes qui peuvent te montrer si tu as un bon potentiel génétique.
Tu peux regarder ta pilosité, le poids de ton squelette et faire le test des doigts. Même si tous ces critères sont défavorables, ne t’en fais pas. Avec une bonne alimentation et un entrainement optimisé tu auras des résultats.
Je t’invite d’ailleurs à aller lire mon articles sur les 5 meilleurs exercices de musculation à faire à la maison. Ça pourra je pense beaucoup t’aider !